NOAM
Noam Kaniel est né le 18 août 1962 à Tel-Aviv en Israël. Doté d’une voix angélique au timbre particulier, Noam est repéré en 1972 en Israël par Mike Brant et le producteur Haim Saban. Mike Brant s’empresse de faire découvrir son protégé à la France. Le succès ne tarde pas, d’autant que les enfants chanteurs sont alors très tendance avec Les Poppys ou Roméo. Les succès s’enchaînent sans difficulté avec Ima Sheli (1972), Viens maman on va danser (1975), Lollipop (1976) et Qui saura en hommage à Mike Brant.
Le problème des enfants chanteurs, c’est forcément la mue et le changement de timbre vocal qu’elle occasionne. Noam n’est pas à l’abri et commence à songer à une autre carrière une fois l’adolescence venue. Il enregistre le générique français de la série animée Goldorak qui arrive en France en 1978. Ce dernier devient un phénomène pour toute une génération, le mot entrant même alors dans la langue usuelle au même titre que Robocop par exemple. Le 45 tours se vend à quatre millions d’exemplaires et incite Noam a persévérer dans cette voie.
Noam enchaîne alors les génériques de séries animées, tel Albator 78 en 1979. Le succès s’estompe peu à peu et Noam sort en 1988 son titre le plus personnel My Butterfly, où il s’adresse de façon déchirante à son amour de jeunesse tragiquement disparu. En 1995, c’est lui qui interprète la version française du générique de fin de Pocahontas, en duo avec Mimi Félixine. Noam part ensuite aux États-Unis où il travaille en tant qu’ingénieur du son et compositeur. Noam se partage entre Los Angeles (Californie) et Paris où il compose pour des artistes français comme Hélène Ségara, Mireille Mathieu, ou Lorie.
Côté cinéma d’animation, Noam compose de nombreuses bandes son, comme celles de Pig City en 2001 ou Tara Duncan en 2010. En 2012, la compilation 40 Succès en or retrace le parcours d’un artiste qui éveille forcément la nostalgie des Ring Parade des années 1970.